Journée d’étude : 7 décembre 2024 – Le psychodrame tout terrain
Cet événement représente une excellente occasion pour les intervenants systémiciens de découvrir ou d’approfondir cette méthode thérapeutique à travers une approche à la fois expérientielle et théorique.
Le psychodrame, en tant qu’outil thérapeutique, partage des finalités communes avec la thérapie systémique, notamment l’exploration des dynamiques relationnelles à l’œuvre au sein des différents systèmes. Il permet de revisiter les schémas relationnels et de donner vie aux émotions et situations restées en suspens, en les mettant en scène pour en révéler les enjeux et les significations profondes. Cette approche favorise une prise de conscience active en facilitant l’expression des tensions et des non-dits au sein des relations.
Animateur(s): Association belge de Psychodrame (ABP asbl)
Lieu: Château de la Solitude, Avenue Charles Schaller, 54 à 1160 Bruxelles
Date ou périodicité: Samedi 7 décembre 2024 de 9h à 17h
Prix: 90 Euro (non-membre ABP), 60 (membre ABP), 25 (étudiants et allocataires sociaux), à payer au compte de l’Association belge de psychodrame: BE83 5230 8127 0315 (mentionner le nom de la personne à inscrire)
Pour s’inscrire:
Mail: infopsychodrame@gmail.com;
Contact téléphonique:
Sandrine Rastelli: +32.473.97.06.22
Pascal Graulus: +32.478.96.12.74
Le psychodrame : tous terrains ?
Le psychodrame a acquis depuis un siècle ses lettres de noblesse. Il est de plus en plus souvent cité, de plus en plus de personnes et d’institutions s’y intéressent ou s’y forment. Il apparait comme un élément thérapeutique central ou adjuvant dans de nombreux domaines, dans de nombreux terrains allant de la thérapie à la formation et à l’animation.
Face à des publics fragilisés ou vivant des contraintes, telles le handicap mental ou physique, et certains moments de vie fragilisants, telle l’adolescence, le voilà qui entre en scène.
Nous voudrions convoquer des questions et des discussions collectives lors de cette journée.
Le psychodrame peut-il éclairer ou enrichir la connexion avec ces publics ? Qu’apporte-t-il de spécifique ? Le travail avec ces personnes nécessite-t-il des modifications techniques, et si oui, lesquelles et avec quels effets ? Les théories du psychodrame s’en trouvent-elles renouvelées ?
Enfin, dans plusieurs pratiques institutionnelles, le psychodrame est un invité. Il n’est pas l’hôte. Comment les psychodramatistes font-ils.elles dès lors alliance avec d’autres (professionnels ou non) qui connaissent le terrain et le public ? Quelles modalités de co-animation ou de co-gestion des groupes ? Quels liens avec les institutions ? Quelles perspectives d’accompagnement formatif ? Quelle éthique y transparait ?